Retour courses 2006

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Le Bilan

  

8h00 C'est parti.

Départ - CP1 (2h40 + 0h15 d'arrêt au CP)

Comme prévu je m'élance devant mais je me retrouve tout de suite avec 20 mètres d'avance sur tout le monde ... hhmmmmmm je suis le seul à être parti comme ça.

Je me fait quelques centaines de mètres en tête puis me laisse remonter par le peloton. A partir de là plus question de faire l'andouille. Je décide de rentrer dans MA course.


La carte de la course !


Côté stratégie, c'est assez simple. J'ai mon tableau de progression, mais je ne l'utiliserai qu'à posteriori pour voir où j'en suis. Pour l'allure je vais tout gérer aux sensations.

Le but est de ne pas m'arrêter entre les CP (20km). Toujours avancer. Les pauses aux CP, en dehors de la première qui sera courte, sont toutes entre 1 et 2 heures, mais là encore, pas de stress. Quand j'arrive à un CP je fais ce que j'ai à faire (ravito, plein d'eau, change...) et au moment de repartir je regarderai combien de temps je suis resté.

Les 10 premiers km sont parcourus dans un oued. On alterne des passages sur des grandes dalles de pierres avec d'autres dans le sable. Dès ces premiers km j'applique ma méthode à savoir courir quand le terrain le permet sans fatigue, et marcher le reste du temps. Ca permet à Yvon de me passer devant. De toutes façon avec ses objectifs, je ne le reverrai qu'à l'arrivée !


Les premiers tronçons dans l'oued


Et il y a du monde derrière ;-))


J'arrive au km 10 en 1h20, un peu rapide à mon goût, mais je vais avoir du mal à aller plus doucement.



Entre le km10 et le CP1, on continue notre progression sur le même type de terrain. On traverse des villages déserts en cette période. La température est assez agréable en raison d'une espèce de brume de chaleur qui voile le soleil (si on avait su...)

Le tronçon entre le km10 et CP1 est également parcouru en 1h20.


L'arrivée à PC1... Un peu dans le sable


J'arrive a CP1 en pleine forme vers 10h40. Je rentre sous la tente, et procède à un ravitaillement rapide. Je fais juste le plein d'eau de mes 2 bidons que je n'avais pas rempli au départ et complète en maxim neutre la poche à eau. Je récupère mes cacahuètes mais elles ne me font pas envie (étrange) et je les met dans le sac. Je récupère aussi 2 gels pour remplacer ceux que j'ai consommés.

A la sortie du CP, on a le droit à un contrôle très stricte de Jacques pour vérifier si on a bien pris de l'eau. Il est 11h00 et le tronçon qui arrive va voir les premières grosses chaleurs. Il va même jusqu'à contrôler physiquement que le camel est bien rempli. Au petits soins pour nous qu'ils sont tous ! :o))

Mon arrêt à CP1 n'a duré que 15 minutes (c'était prévu) je repars à 10h55

CP1 - CP2 (3h30 + 30mn d'arrêt au CP)

A partir de là je sais que ce tronçon est piégeux. C'est là que les années passées nombre de coureurs y ont laissé des plumes. On est en forme, on force alors que les premières chaleurs arrivent et ensuite on abandonne à CP3...

Je vais appliquer la recette recommandée par les anciens. De 11h à 16h... tu marches !
Ca va payer, même si je laisse filer quelques coureurs dont Yvon que j'ai passé au ravito (je l'avais pas vu).

Dès ce tronçon le vent se lève emportant avec lui un gros nuage de sable. Par moment ça souffle assez fort, mais on ne s'imagine pas encore ce qui va nous tomber sur le coin de la figure dans quelques heures.


Le vent commence à se lever... et il est pas prêt de se calmer


J'essaye d'assurer ma progression sans faire attention au vent. Je fait un peu comme dans les raids où il faut faire abstraction du temps (merci Fabien !). Je me concentre juste sur ma progression

Passage au km30 à 12h30, soit 1h35 pour les 10 km

Le passage entre le km 30 et CP2 est à peu près similaire au précédent sauf qu'on commence à rencontrer plusieurs zones sablonneuses. La progression s'en ressent. C'est dur le sable mou :o)))

A un moment un mauritanien viens vers moi et me demande si je veux de l'eau. Quand on connaît la rareté de cette denrée par ici, c'est plutôt un beau geste mais je le décline quand même. D'abord j'ai encore des réserves, et en plus je ne connais pas l'origine de son eau, et il n'est pas certain que mon estomac l'apprécie beaucoup. La règle est claire. Uniquement de l'eau en bouteille capsulée !

Au 37ème, les deux 4x4 de l'assistance médicale sont en train de s'occuper d'un coureur. Je m'arrête pour prendre des nouvelles. C'est Ely, un coureur Mauritanien qui s'est inscrit à la dernière minute. Il annonçait quand même 2h20 au marathon. On avait tous des doutes sur sa capacité à gérer l'épreuves, mais je m'étais dit qu'entre son niveau et sa connaissance de la région et du climat, il allait probablement faire au moins la moitié de la course. Une mauvaise gestion du ravitaillement solide et liquide aura eu raison de lui avant le marathon, et sa mise sous perfusion signe le premier abandon de l'épreuve.

Je passe le km40 un peu avant 14h20. le CP est un peu plus loin (on était prévenu). J'y arrive à 14h25. Ca fait 6h25 que je suis parti et l'arrivée de la chaleur (même modérée) du vent et du sable commence à tirer sur l'organisme.


L'arrivée à PC2. Ça souffle pas mal !


Là j'ai prévu mon premier ravitaillement solide.
Je prend le temps de manger, rempli camel et bidons, renouvelle les gels et... ne touche pas au cacahuètes (toujours pas envie). J'en profite pour souffler un peu. A côté de moi Thierry, un gaillard qui me fait penser à la tortue (un grand gabarit quoi) est en train de hurler (impressionnant) les jambes percluse de crampes. Du coup je me met à y penser aussi, ce qui est idiot vu que je n'ai eu aucune alerte jusqu'ici.

Je récupère également ma frontale. Je ne savais pas trop comment j'allais avancer sur cette première partie. Si j'avais été un peu plus lent, je risquais de rencontrer la nuit avant PC3. Mais là ça devrait passer.

Allez assez reposé. J'enfile le sac, et sort au contrôle de départ. Mon arrêt a duré 30mn, il est 14h55, ce qui fait que j'ai plus de 2h d'avance sur la barrière horaire. La barrière suivante étant située au CP5 et étant très large, je ne m'inquiète pas de trop.

CP2 - CP3 (3h47 + 1h08 d'arrêt au CP)

Je suis toujours dans la période à risque. Je me relance dont tranquillement d'autant qu'on a une méga côte à se farcir maintenant . Là aussi on a été prévenu. On nous a même dit que le plus difficile est concentré sur les 71 premiers km. Si on passe ce cap, ensuite ca roule tout seul (Tout dépends ce qu'on appelle "tout seul")


Mais comment peux t-on rater le balisage ?


Dans un village un peu après le CP je rate un embranchement (je rêvais). Un 4x4 de l'organisation fait exactement la même erreur que moi. Quand il s'en rend compte il fait demi-tour et me dit que je me suis trompé. Il fallait prendre la grande côte raide sur la gauche... Grrrr Pas envie de revenir en arrière. Alors j'opte pour un "tout droit" dans la montagne qui me fait rejoindre la piste à mi pente... Mais
pµt@/n que c'est raide !!!

Je continue la montée tout doucement.. ne pas me griller maintenant, ne pas me griller maintenant...

Une fois en haut je prend le vent de plein fouet. On est sur le grand plateau, et là, ca commence à souffler sévère. Sur de longues portion je l'ai de face. Ca oblige à utiliser beaucoup plus d'énergie que prévue, mais je reste dans mon trip... Ne pas m'arrêter.


Quand je parle d'un plateau dégagé, c'est franchement bien dégagé !


Je passe ainsi le km 50 à 16h40. (soit 1h45 pour les 10km)

Entre le km 50 et CP3 on a le droit à un long bout de plateau venteux, puis on attaque le premier vrai passage de dunes. Des dunes, des vraies. On a la chance de pas monter tout de suite dedans et de serpenter à leur pied, mais le sol alterne entre sable dur et sable mou. Et le vent est toujours aussi présent m'obligeant à ma cacher sous le cheche pour me protéger.


On attaque notre première section de dunes, juste avant la nuit.


A 18h25, j'aperçois un groupement de 4x4. Super ce doit être le PC... En m'approchant je vois les 4x4 mais pas de tente... En fait c'est Yvon, il est allongé entouré d'une dizaine de personnes de l'organisation. Je m'arrête pour prendre des nouvelles. Il est plutôt mal en point. Il est allongé sur le dos, la tête sur les genoux de Jacques, J'ai l'impression qu'il a pris 15 ans de plus tellement il est marqué (déjà qu'il est pas tout jeune au départ !). Je prend de ses nouvelles et l'assistance m'explique ce qu'il s'est passé. Il s'est complètement vidé, puis ensuite, il a été incapable de se remettre debout. Son état de santé va demander pas mal de repos mais ne semble pas inquiéter l'équipe médicale au delà de ça ! D'ailleurs, ils n'ont pas sorti la perfusion comme pour Eli tout à l'heure.

A ce moment là je n'imagine pas qu'il puisse repartir. Avec la préparation qu'il avait faite et les objectifs qu'il s'était fixé, c'est dommage que sa course s'arrête aussi vite.

Au bout d'un petit moment, voyant qu'il n'y a pas grand chose à faire et que la situation est sous contrôle, je reprend la route, mais je dois avouer que de le voir comme ça, ça m'a un peu perturbé, à tel point que je n'ai même pas l'idée de faire une petite photo de la scène... C'est vrai que sur le coup ça aurait peut-être surpris, mais aujourd'hui, on en rigolerais bien.

Le CP3 n'était pas loin 7-800m. J'y arrive à 18h42. Il m'a fallu 2h02 pour faire ces 10km en comptant l'arrêt auprès de Yvon. Ca fait plus de 10h40 que je suis parti. J'avais planifié 2 fois 2h00 donc je suis dans mes marques.

Côté ravitaillement le même programme que précédemment va se renouveler. Un peu de repos, préparation du plat lyophilisé, mise à niveau du camel avec le maxim neutre et remplissage des bidons à l'eau claire.
Je renouvelle aussi mes gels même si en début de CP, c'est vrai qu'ils ont eu un peu de mal à passer en raison de la chaleur (essayer d'avaler des gels à 40° avec un peu d'eau à la même température pour les faire passer !)
Côté solide, je me contente du hachis. Le gâteau de semoule ne me dis rien, alors je préfère ne pas prendre de risques. Encore une fois je ne touche pas aux cacahuètes. Elle ne me font toujours pas envie. Par contre je mangerais bien des tucs. Mais j'en ai pas pris !

J'essaye de soigner moi même mes ampoules. J'ai tout le matos et je me lance dans une séance de pompage puis d'injection d'éosine. C'est là que ça se gâte... Mes aiguilles ne sont pas des aiguilles pour injecter mais des aiguilles pour les prélèvements sanguins. La particularité de ces aiguilles est non seulement d'âtre plus grosses, mais surtout d'avoir une pointe avec une ouverture en biseau assez longue. Et ce qui devait arriver arriva 2 fois . Pour injecter l'éosine, je ne rentre pas l'aiguille assez profondément dans l'ampoule et zou, la moitié de la dose gicle partout sur mes affaire et sur mes mains... Une fois, deux fois... Grrrrrrrrr Il y a bien un médecin à ce PC mais il est occupé avec des personnes en bien pire état que moi alors je décide de ne pas l'embêter.... Ce sera ma seule tentative. J'ai pris la décision de gérer les ampoules comme d'habitude, c'est à dire me concentrer pour transformer la douleur en gène et de ne les faire soigner qu'à l'arrivée. C'est dit !

C'est bien beau tout ça mais c'est que soigner les petits bobos ça rend du temps. Ca me renforce dans l'idée de minimiser ces interventions en course.

Je me remet en tenue, je met dans mon sac mon coupe vent mais je décide de laisser le collant au PC. La nuit ne devrait pas être trop froide (j'avais pas pensé au vent et au sable qui vous lacère les mollets !),
j'attache le bâton lumineux au sac pour la nuit (qui est tombée pendant que je me ravitaillais) je met la frontale en place en espérant ne pas avoir à l'allumer... merci la lune et c'est après un arrêt de 1h08 que je quitte le PC3. Il est 19h50

CP3 - CP4 (3h40 + 0h40 d'arrêt au CP)

Ca y est je pars pour ma première nuit dans le désert. Je me suis débrouillé pour partir seul. D'ailleurs c'est en solo que j'avance depuis le début de la course. Un choix que j'assume plutôt bien. J'ai trop envie de profiter de tout ça pour "m'aliéner" la course d'un ou d'une autre.
Je dois gérer ma course avec mes temps forts et mes passages difficiles. Peut-être que par la suite je ferai u bout de chemin avec quelqu'un d'autre, mais ce sera le fruit du hasard, et en aucun cas quelque chose de prémédité.

Comme me le disait Michèle Merchat (la première féminine) après l'arrivée : "sur ce genre d'épreuve, il faut savoir être égoïste pour faire sa course".

Maintenant ça n'empêche pas les moments de partage aux CP ou lorsqu'on se double (si on se croise c'est plutôt mauvais signe ;-)

Je repars donc sur une piste bien marquée mais sur un terrain toujours difficile. Normalement il me reste juste une dizaine de km difficiles.

Le redémarrage est un peu chaotique et avec le vent et le sable je n'avance pas très vite. Par contre la demi lune, même voilée par le vent de sable m'offre assez de lumière pour me permettre de progresser sans la frontale. Je suis enfin là où je voulais aller. Dans le désert, tout seul (pas de frontale en vue devant ni derrière) avec juste le sable, la nuit , le vent et la lune. C'est top !!!

Bien que longs à parcourir en raison des conditions, ce tronçon ne me posera pas de gros problèmes. Une fois ou deux je vais allumer la frontale à l'approche d'un 4x4 de l'organisation qui patrouille (pas trop envie de me faire écraser) mais c'est tout.

C'est vraiment un tronçon pendant lequel je me fait terriblement plaisir !

Par contre je vais rencontrer mes deux premiers phénomènes étranges.

Tout d'abord les ombres. Avec la frontale, les buissons prennent des formes étranges. Ce ne sont pas des hallucinations, mais juste l'imagination qui joue des tours, transformant des buissons tantôt en personnage inquiétant, tantôt en animal voir en maison !!! Quand on s'approche évidemment ça disparaît, mais le réalisme de ces ombres est parfois saisissant. Qu'est-ce qu'on va pas s'imaginer .

L'autre trouble est un trouble auditif. Très vite je vais entendre des gens parler, rire, un peu comme si de l'autre côté de la petite dune qui borde la piste, des gens faisaient une barbecue party ! Plusieurs fois au début je vais me retourner, chercher, mais bien sur il n'y aura rien ni personne sur des km. Et ces accompagnateurs de la nuit vont rester très longtemps avec moi à un point tel que je vais m'habituer à eux !

J'arrive à la borne du km 70 à 21h48 (13h48 de course). 1h58 pour faire ce 10km, mais c'est normal vu le terrain.

Le terrain entre le km 70 et CP4 va s'améliorer un peu bien qu'ayant passé le km 71 annoncé comme la fin de la section difficile, je n'y ai pas perçu de gros changement (peut être à cause de la nuit).

Je vais continuer de faire ma trace sans frontale comme prévu. A un moment je tombe sur le mat d'une tente et de la toile. J'apprendrais plus tard qu'un 4x4 parti installer une tente en urgence à perdu une partie de son chargement !!!

Le vent est toujours présent. Saad m'avait dit qu'avec la nuit le vent tombait... ben là il a tout faux !!!

J'arrive quand même à reprendre une progression correcte. La machine fonctionne bien mais la nuit a tendance à fausser un peu les repères.

J'arrive au PC4 sans trop de soucis. Il est 23h30 et il ne m'a fallu que 1h42 pour boucler ces 10km.

L'arrêt à PC4 ne sera pas trop long. Après les traditionnelles phases de ravitaillement en eau, je mange mon plat lyo, ne touche toujours pas aux cacahuètes, et renouvelle mes gels.
J'en profite pour changer de chaussettes (sans trop m'attarder sur les ampoules) et je récupère aussi le MP3 en cas de besoin pour la fin de la nuit (petit souvenir des 24h...)

A peine 40mn d'arrêt et me voilà à nouveau prêt à repartir. Il 00h10, et ca fait maintenant plus de 16h que je suis parti de l'auberge

CP4 - CP5 (3h55 + 0h35 d'arrêt au CP)

C'est sur cette section que je vais avoir mon premier coup de barre. Pas trop de souvenirs du terrain, mais je me souviens m'être concentré uniquement sur ma progression. Avancer, toujours avancer et surtout ne pas s'arrêter entre les CP.

J'arrive au km 90 pile à 2h00 du mat (1h50 pour les 10km)

La suite du tronçon est assez pénible, pour ne pas dire difficile. On a le vent de face presque en permanence et mon coup de bambou ne s'arrange pas.
Je continue à avancer, lentement (bien que je ne me sois pas rendu compte du ralentissement). J'essaye de mettre le MP3 (c'est beaucoup de rock qui "arrache" que j'avais pris) mais le vent souffle trop fort aux oreilles et mélangé à la musique ça en devient agaçant.

Pierre Mitev me dira qu'en arrivant à un CP il a eu l'expression "Oh ce vent qu'est-ce qu'il me saoule". En entendant ça une personne de l'assistance lui montrera sa main en lui demandant (j'ai combien de doigts)... Eh oui, le vent peut réellement saouler... pratiquement au sens propre !

Toujours pas de souvenirs de cette seconde partie de parcours.

Finalement je vais être content d'arriver à CP5. Il est 4h05, j'ai mis 2h05 pour ces dix derniers km, avec un vent qui souffle terriblement fort maintenant.


Profitons d'un petit ravitaillement

Au ravito je fait exactement comme sur les ravitos précédents sauf que je suis mieux organisé maintenant et que je perd beaucoup moins de temps à rentrer et sortir mes affaires de mon sac !!! l'expérience ...

J'ai également droit à mon joker... il va faire rire pas mal de monde mais il me sera d'un grande d'aide à savoir que je récupère ici mes bâtons de rando... Je ne savais pas trop où les placer, alors je me suis dit que la mi-parcours devait être une bonne idée... Maintenant, si je les avait eu au PC précédent, je crois que ça aurait été pas mal non plus.

Paradoxalement à mon état lors de l'arrivée au CP, je ne vais rester ici que 35mn. J'ai prévu un gros arrêt et 1h30 de sommeil au CP6, alors pas question de m'éterniser ici.

Je quitte le PC à 4h40, avec plus de 20h00 de course dans les pattes.

La préparation

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