On coupe dans le quartier pour rejoindre la rue de Oberkampf, et on se fait une jolie ligne droite en montée avant de prendre la rue des cascades, site historique pour notre koline, avec au passage deux fontaines d’eau potables (comme quoi, même dans paris…)

On va se diriger ensuite vers la place de Stalingrad, passant à l’occasion le long du parc des Buttes Chaumont.

Petit arrêt ravitaillement et ça repart sur les boulevards de la Chapelle et de Rochechouart où l’on va se séparer d’Erwann qui habite juste à côté. Là on rate la rue de d’Orsel que le Sanglier voulait prendre pour monter sur Montmartre.

Là je suis dans un des secteurs de Paris que je connais plutôt bien, aussi je rattrape le coup en choisissant de montée en commençant par rejoindre la station de métro Abesses.

C’est une station particulière puisqu’il s’agit d’une des rares stations dont l’entrée est couverte par une verrière de style XXXXXXX. Cette station sert régulièrement de lieu de tournage pour des films situés dans les années 30-60, même si la dite verrière, d’époque, provient en fait… d’une autre station de métro ;-))

Depuis Abesses, on attaque la montée de la Butte par deux belles volées de marches, typiques du quartier au grand désarrois de Marie qui trouve que le vélo, dans les marches c’est pas le top !

Arrivée directement sur une place du Tertre totalement vide… Il est un peu plus de 2h du mat’, tout est rangé, les derniers cafés finissent de ranger et les touristes ont déserté les lieux depuis longtemps.

On se dirige jusqu’au sacré cœur, et là, devant les quelques voitures garées devant les marches pour profiter de la vue dégagée sur Paris, on se fait une grosse pose ravitaillement arrosée d’une lampée de gourdasse bleue.

Le redémarrage est difficile car on a eu le temps de se refroidir un peu. On tourne dans les ruelles pavées de Montmartre, faisant une pose au passage devant le buste de Dalida dans lequel Sylvain va glisser sa tête, envisageant même à mettre son nez entre les seins du buste ;-)))

On continue de se ballader, passant devant la maison de Dalida, devant les moulins Radet et de la Galette, puis on va rejoindre la rue Lepic pour commencer la descente vers le centre de Paris.

C’est par là qu’on est rejoint par (mr X car je ne me rappelle plus de son prénom). Sur le coup je crois que c’est juste un fêtard qui va faire quelques mètres en courant à côté de nous avant de s’arrêter en crachant ses poumons. C’est vrai qu’en jean, avec des chaussures de ville, une chemise et un pull, il n’est pas vraiment équipé pour une activité sportive.

On descend toute la butte pour arrivée sur le Boulevard de Clichy et le Moulin Rouge. Mr X est toujours là. Il a fait toute la descente et ne semble pas avoir l’intention de stopper là… Il me semble aussi que c’est par là qu’Adrien nous quitte (mais je ne suis plus très sur ?)

On prend la rue Blanche pour aller vers la rue de Châteaudun et la rue La Fayette, faisant une boucle dans un quartier traditionnellement destiné aux bureaux (et donc plutôt calme la nuit). Passage rapide à proximité des grands magasins puis on bifurque sur l’Opéra, l’Olympia et la Madeleine.

On prend la rue du faubourg St Honoré, saluant les policiers en faction devant l’Elysée avant de retourner sur la concorde.

A ce moment, sachant que Jean Paul et Koline doivent rentrer directement chez eux, je décide de les accompagner. J’ai en effet une douleur persistante au niveau des adducteurs que je traine depuis une quinzaine de jours, et là elle commence vraiment à me gêner et j’ai peur qu’en tirant d’avantage dessus elle ne soit pas résorbée d’ici le Raid 28.On en profite pour prendre avec nous Gé, qui présente des signes évidents de fatigue.

Le groupe se sépare et pendant que les autres partent vers la rue Royale, nous traversons la place de la concorde, passons la Seine et empruntons un chemin relativement direct via le boulevard St Germain puis le Boulevard Raspail pour aller jusqu’à Denfert Rochereau. Là on perd Koline qui rentre chez elle et nous continuons par l’avenue du Général Leclerc jusqu’à la porte d’Orléans et jusque chez le Sanglier.

Et voilà. Il est 4h15, cela fait 5h30 qu’on se ballade dans les rues et à peine 15 jours après l’Extrem run, cela fait une belle sortie.

Je profite de mon avance sur le groupe pour me changer et me reposer un peu. Vers 7h00 le reste du groupe arrive enfin, non sans avoir perdu quelques autres éléments au passage, comme Ufoot qui a décidé de rentrer à pied jusqu’à Argenteuil après être passé à l’Etoile.

Petit déjeuner avec croissants frais et pains au chocolat (c’est pour ça qu’ils ne pouvaient pas revenir avant 7h, les boulangeries étaient encore fermées) pour un dernier moment de convivialité avant de profiter de la voiture de Sylvain pour regagner le la maison en compagnie de l’hippocampe.