Retour courses 2015

Présentation course

Le dossier complet

 

L'équipement et le petit matériel

QUe faut-il emporter ?

Premier jet du matériel que je compte emporter

- Frontale Myo RXP avec 3 piles
- Un jeu de 3 piles de rechange
- Boussole plaque de CO
- Briquet
- Sifflet (intégré au sac)
- Couteau
- Miroir de signalisation
- Couverture de survie
- 200 euros
- Passeport
- CB
- Verres blancs pour lunettes de soleil
- Cuillère fourchette Spork GM
- Kit Survie Organisation (Road book, Fusée détresse, Sac WC, sel)
- Esbit 20 tablettes
- Support esbit
- Gamelle 500ml avec couvercle et doses d'eau
- Kit couture (grosse aiguille, fil fort)
- Crayon
- Super glue
- Carton de pointage
- Elastiques

Comment gérer l'éclairage sur le Marathon des Sables ?

La frontale

Qui dit autonomie, bivouac, course de nuit, dit éclairage, et c'est pour cela que la frontale fait partie du matériel obligatoire au MDS

Pour savoir quel type de frontale il faut emporter, il faut commencer par se poser la question de son usage.

La frontale va servir essentiellement à 2 usages

- L'éclairage de nuit au bivouac
- L'éclairage pendant la partie de nuit lors de la 4ème étape (la longue).

Concernant l'éclairage sur le bivouac, il n'est pas nécessaire d'emporter un phare de camion. On a surtout besoin d'un éclairage simple et fonctionnel pour pouvoir bricoler dans la tente ou circuler à l'extérieur lorsque la nuit est tombée. De ce point de vue là, n'importe quelle lampe à led fera largement l'affaire, sachant que ce type de lampe permet d'avoir un éclairage modéré avec une consommation électrique minimaliste.

Pour l'éclairage pendant la partie de nuit sur l'étape longue, là c'est un peu différent. La puissance d'éclairage, la taille du faisceau, l'autonomie vont jouer sur le confort de progression.

La semaine de course se situe pratiquement au moment de la pleine lune. Donc si le ciel est dégagé on peut compter sur un éclairage naturel assez puissant pour pouvoir courir pratiquement sans frontale (déjà bien testé lors de la Trans 333).

Sauf que la météo étant ce qu'on appelle un système "chaotique" (ce qui explique pourquoi on ne peut pas à prévoir le temps à l'avance), il semble hasardeux de trop compter sur cet éclairage au demeurant fort écologique.

Il faut donc une frontale qui permettent de courir de nuit, sachant qu'avec un départ vers 8h ou 9h, la nuit arrivera après plus 10h de course (coucher du soleil vers 19h30 à cette époque) et donc on peut penser que les allures auront un peu ralenti. Donc un éclairage tel que ce qu'on utilise sur les trails nocturnes est largement suffisant.

Bien sûr, comme pour des raisons d'optimisation du poids, il ne semble pas opportun de partir avec plusieurs frontales (quoi que... voir plus loin), il faudra faire avec celle de course (qui peut le plus peut le moins).

Quelle autonomie prévoir ?

Si on souhaite être économe, on peut envisager une utilisation assez ponctuelle sur le bivouac. Il y aura toujours un gentil coureur pour vous éclairer si nécessaire. mais sinon on peut prévoir 1h d'éclairage par nuit passée au bivouac ce qui laisse de quoi faire sachant qu'on peut prendre des piles neuves le matin du premier jour ce qui fait qu'on gagne les deux premières nuits passées au bivouac d'un point de vue de l'autonomie.

Après il reste l'éclairage pendant la course, et là la durée va dépendre uniquement de votre niveau. Les premiers mettent une dizaine d'heures en général, mais partent à midi (c'est à dire 3 heures après les autres). Ils ont donc environ 2 à 3h de pénombre puis de nuit. Facile à gérer avec les lampes actuelles.

Les meilleurs dans les un peu moins bons (enfin ceux qui sont juste après les 50 premiers) s'ils mettent 13 heures, pourront compter également sur 2 à 3 heures de course de nuit.

Dans le gros du peloton, à partir de 20h de course, il faudra compter une nuit pratiquement complète soit environ 10 à 11 heures d'éclairage

Donc la situation la plus simple est :

- Un jeu de pile pour les deux premières nuits au bivouac avant la course
- Option 1, on garde ces piles jusqu'au départ de la longue (pour les bivouac 1, 2 et 3) et on les remplace obligatoirement au départ de la longue par des piles neuves qui serviront jusqu'à la fin de la course
- Option 2, on les remplace le jour du départ par des piles neuves qui feront les bivouacs (à l'économie) et la longue
- Suivant l'usage ou par sécurité, un jeu de piles supplémentaire (3 piles AAA pèsent 75g)
Si on peut avoir une lampe dont le ratio éclairage/consommation est bon, il doit être possible de faire bivouac + course avec le même jeu de pile, mais là encore, il faut bien peser le pour et le contre, à savoir +75g pour une bonne garantie, ou le risque de se retrouver planté pendant la longue.

Il ne faut pas négliger le fait d'un mauvais contact ou d'un allumage intempestif de la lampe dans le sac qui fait qu'on se retrouve à sec sans l'avoir prévu.

Le dernier élément de choix sera bien sur le poids (histoire de changer un peu). Poids de la lampe mais aussi des piles.

Pour ma part, j'ai une Petzl Myo RXP. C'est une lampe qui m'a suivi sur pas mal de raid, très confortable sur la tête (boitier 3 piles AAA placé derrière la tête) et avec des gammes d'éclairages assez larges et un diffuseur permettant d'avoir soit un faisceau serré, soit un éclairage large et qui pèse 105 g + 75g de piles (soit 180g).

Il existe des modèles plus légers, mais on en revient toujours au même arbitrage. Soit j'ai besoin de renouveler cet équipement et dans ce cas je vais acheter un truc léger, soit j'ai déjà un équipement et je n'ai pas spécialement l'usage d'un second, et dans ce cas je vais faire avec ce que j'ai (sauf à trouver un sponsors qui permettrait cet investissement).

Mon expérience me laisse à penser que je peux faire le bivouac et la longue avec un seul jeu de piles.

Donc l'approche sera vraisemblablement la suivante, à savoir :

- je pars avec des piles entamées pour les deux premières nuits au bivouac (arrivée sur site + journée de contrôle)
- je mets des piles neuves le matin de l'étape 1 que je garde jusqu'au bout
- J'ai dans ma valise un jeu de secours que je déciderai de prendre ou pas en fonction des conditions météos sur place. Si le ciel est bien dégagé sans risques de nébulosité sur les jours qui viennent, je laisse ce jeu de piles dans la valise et je ferai une partie de la nuit "à la lune", sinon, je l'emporte au cas où !

2 frontales pour le poids d'une !

Et si la solution venait du fait d'avoir 2 frontales ?

Dans mon cas je pars avec une frontale + piles pour 180g et un jeu de piles en plus pour 75g

Sauf que j'ai en stock une Ion de chez Black Diamond qui ne pèse que 30g pile comprise, lampe qui était ma lampe de secours sur l'UTMB.

Du coup, il peut devenir économique (d'un point de vue poids) d'utiliser la Ion au bivouac, et la Petzl sur la course...

Gain au final, environ 45g !

Mais au delà du poids c'est aussi une forme de sécurité en cas de problème ou de casse d'une des frontales.

Je vais y réfléchir, car en écrivant cet article je me suis dit que l'idée n'était pas aussi mauvaise que ça !

Le chauffage des plats

Votre stratégie d'alimentation est arrêtée, vos plats sont sélectionnés, mais pour pouvoir les déguster, il va falloir les chauffer.

Sur le principe c'est simple, On fait bouillir un peu d'eau (entre 200 et 450ml suivant les plats) on verse l'eau bouillante sur le plat lyo et 5mn après on déguste un excellent mijoté de boeuf à la bière et aux légumes.

Mais ça c'est la théorie.

La première difficulté va être de faire chauffer de l'eau. Je vous rappelle la situation. Vous êtes dans le désert, à 200km de Ouarzazate, et comme vous êtes en autonomie totale vous vous êtes allégé au maximum, ce qui fait que vous n'avez pas grand chose à votre disposition (sachant que les réchauds à gaz ou à alcool sont interdits par le règlement).

Alors je fais comment ?

A la base on a tous une gamelle en alu (ou dans n'importe quelle matière légère et résistante au feu). Comme vous avez bien suivi les billets précédents, vous avez pensé à graver l'intérieur de votre gamelle avec des graduations tous les 100ml de façon à y verser la bonne quantité d'eau pour préparer votre plat.

A partir de là, quels sont les moyens de faire chauffer votre eau.

Le feu de bois

La première façon est assez simple. Vous faites un trou dans le sable, vous placez quelques cailloux sur les côtés pour servir de réchaud, et au centre vous faites un petit feu de bois avec des brindilles et des branches ramassées autour du bivouac.

Ca prend un peu de temps, mais c'est sympa et convivial. Un des intérêts de ce système c'est que vous n'avez pas besoin de transporter le bois, et surtout, vous pouvez faire un feu un peu plus grand pour permettre de faire chauffer de l'eau pour l'ensemble de la tente.

Le seul petit inconvénient, c'est qu'il faut être certain de trouver du bois. Des brindilles et du petit bois, il y en a plein le désert, mais bien sur, les premiers arrivés vont ramasser le bois le plus proche du bivouac, ce qui signifie que si vous arrivez derrière, vous aurez peut-être à aller en chercher un peu plus loin que les autres.

Bon, on va laisser de côté le mauvais coup du sort qui ferait que ce jour là il se mette à pleuvoir... dans ce cas là, exit le feu de camp et bonjour les pastilles.

Les pastilles d'alcool

La façon la plus autonome, ce sont les pastilles d'alcool solide. Les plus connues sont de la marque Esbit, mais on en trouve sous de multiples marques. On peut aussi utiliser des plaquettes d'allume barbecue. Certaines sont assez légères.

L'avantage de ces pastilles c'est qu'elles vous rendent assez autonome dans le chauffage de votre eau. La contrainte est qu'il va falloir les transporter.

J'en emporte combien ?

Bonne question. La première chose va être de faire un test avant le départ pour voir le pouvoir calorifique de vos pastilles. Suivant les marques elles n'ont pas la même durée de combustion. Au final il va falloir trouver le meilleur rapport poids/chaleur.

Commencez par définir le volume d'eau maximum que vous aurez à faire chauffer en une seule fois (le plat qui demande le plus d'eau) et faite le test sur ce volume. Pour le premier test, regardez ce que recommande le fabriquant (en général il indique le volume que peut chauffer une pastille) et faites l'essai. En fonction du résultat obtenu ajustez le nombre de plaquettes nécessaires. Détail pratique, pensez à couvrir votre gamelle pour limiter la déperdition de chaleur. Pour cela utilisez le couvercle souvent fourni avec, mais vous pouvez le remplacer par une feuille d'alu rigide (type barquette) qui sera plus légère (mais plus fragile à transporter).

Attention 1 + 1 =/= 2

Le fait de chauffer votre gamelle avec une plaquette puis, une fois qu'elle est consumée, de continuer avec une seconde ne donnera pas le même résultat que de faire chauffer votre gamelle avec 2 plaquettes allumées en dessous .

N'hésitez pas à tester le chauffage de petite quantité avec des 1/2 pastilles. Ca peut être utile pour le thé, le café ou le petit déjeuner, voir pour prendre quelques chose de chaud dans la nuit pendant la longue.

Une fois que vos tests sont terminés, évaluez pour chacun de vos plats le nombre de plaquettes nécessaires et vous connaitrez ainsi la quantité à emporter. Mais attention, ça peut vite peser dans le sac à dos.

Entre feu de camps et tablettes, la bonne organisation est certainement entre les deux, ce qui permet de limiter le nombre de tablettes à transporter.

Le réchaud

Si vous décidez d'utiliser des tablettes, il va vous falloir un réchaud. Autant on peu faire le feu de camp directement dans le sable, autant, pour la tablette il lui faut un support. Alors soit vous essayez de faire fonctionner tout ça avec des cailloux (à la différence du bois, il y a peu de chances que quelqu'un ramasse tous les cailloux), soit vous emportez votre propre support.

Esbit en fourni un standard qui se plie mais qui est assez lourd et surtout qui n'est pas prévu pour être plié/déplié plusieurs fois (ça fini pas casser). Pas idéal. Il en existe des ultra légers dans le même genre, mais qui peuvent être assez chers et qui souvent ne permettent que de mettre une seule pastille.

Finalement, Emmanuel a proposé une solution simple et efficace en créant son propre réchaud pratique, pas cher et léger.

La principale contrainte est de trouver une boite dont le diamètre s'intègre parfaitement dans votre gamelle, cela permettra d'optimiser le volume.

Ensuite vous coupez la boite à quelques cm de haut, vous faites quelques trous pour la ventilation et vous faites des entailles en V régulièrement autour de la boite. Pliez les rebords . Cela évite de se couper et renforce la résistance du réchaud.

Une fois terminé, utilisez le pour faire vos tests de chauffe car ce serait trop bête que le fond se détériore au bout de 3 plaquettes !

les sacs autochauffants

C'est une piste assez peu utilisée sur le MDS, principalement parce que cela demande de conserver l'emballage en alu des plats, mais au final il faut voir si le gain de poids ne peut pas être compensé par le confort d'utilisation.

Le principe est simple. Vous avez un sac transparent avec 3 sachets réactifs à l'intérieur. Prenez votre plat lyo, et versez-y le bon volume mais d'eau froide. Mélangez bien et refermez le sachet. Placez votre plat lyo, bien à plat

Voilà, maintenant, à vous de choisir... A moins que vous ne préfériez manger froid !

Fabriquer son propre réchaud

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais je vous avait présenté dans un article relatif au chauffage des plats, un mini réchaud de fabrication artisanale réalisé par Emmanuel Piquet

Et bien ce soir c'était "test de chauffe" avec plusieurs objectifs.
- Tester la réalisation de ce réchaud
- Tester son efficacité
- Tester du même coup les propriétés de ma gamelle en titane
- Tester le rangement

Réalisation du réchaud.

Finalement assez simple, à condition d'avoir bien tracé les repères sur la boite.

J'ai utilisé une boite de petits pois, format 1/2 (vous comprendrez pourquoi un peu plus loin).

Je l'ai ensuite coupée à 5,5 cm de haut. La hauteur de découpe est importante car si elle est trop basse, la flamme ne produira pas toute sa chaleur, et si elle est trop haute il y aura de la déperdition.

Une fois coupée, j'ai réalisé 5 découpes en V réparties autour de la boite, puis j'ai replié le bord de la boite sur environ 1 cm. L'intérêt de cette opération est à la fois d'éviter de se couper en manipulant la boite, mais aussi de rigidifier un peu l'ensemble.

J'ai ajouté quelques trous fait à la perceuse. L'idée est d'avoir assez de circulation d'air pour favoriser la combution, mais pas trop pour pouvoir utiliser le réchaud s'il y a du vent et concentrer la chaleur au niveau de la gamelle.

La réalisation ne m'aura pris qu'une dizaine de minutes.

Test de chauffe

La gamelle est remplie de 40Oml d'eau (capacité totale 550ml) ce qui correspond à un bon plat lyo.

J'ai placé une seule pastille d'esbit. Pas les mêmes que celles qu'on emportera (j'ai utilisé celles fournies dans les rations type "otan" ) mais on ne devrait pas être trop loin du résultat final.

J'ai posé la gamelle sur le réchaud avec le couvercle, et hop, c'est parti

Résultat, pendant la combution de la pastille la flamme était bien répartie sur toute la surface de la gamelle (la hauteur est bonne), et surtout à la fin de la combution, mes 400ml d'eau était pratiquement à ébulition, donc largement utilisable pour un plat lyo, sachant que sur la course, j'ai prévu 3 pastilles d'esbit par jour.

Donc, efficacité du dispositif de chauffe validé !

Propriétés de la gamelle :

La gamelle que j'utilise est en titane. Outre le fait quelle soit extrêmement légère (56g seule, 75g avec le couvercle), le titane doit lui procurer un autre atout, celui d'éviter de se bruler même lorsqu'elle sort du feu.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, alors que la gamelle a passé plusieurs minutes en chauffe et que l'eau est à presque 100° dedans, j'ai pu retirer le couvercle à la main sans me bruler, et même attraper la gamelle par ses anses. En fait seule la partie de la gamelle en contact avec l'eau est chaude, le reste est presque froid.

C'est encore plus saisissant si on essaye de porter la gamelle à ses lèvres, on ne se brule pas. Il pourrait y avoir un café brulant dedans, ça n'empêcherait pas de le boire (rassurez vous, je n'ai pas bu l'eau bouillante !)

Donc les propriétés de la gamelle sont également validées

Le rangement

vous vous demandiez pourquoi j'avais choisi une boite au format 1/2 ?

Et bien voici la réponse

Le diamètre de ce type de boite est juste inférieur à cemui de la gamelle. Du coup, en course, il me suffira de placer le réchaud dans la gamelle... gain de place.

Dernier détail qui a son importance... Le réchaud pèse 25g !

Du coup, je pense manger chaud tous les soirs... et prendre mon petit café !

Focus on...

En français on va traduire ça par "gros plan sur..."

Je vous propose aujourd'hui un zoom sur 6 accessoires bien utiles sur le Marathon des Sables.

La gamelle

C'est l'outil indispensable pour faire chauffer son eau et pouvoir envisager de manger chaud.

Des gamelles il y en a de toutes formes tous poids, tous volumes, alors autant bien choisir.

J'ai opté pour un modèle de chez Toaks

Pourquoi ce modèle plutôt qu'un autre ?

Pour son volume d'eau, sa taille et surtout son poids.

550ml, c'est juste ce qu'il faut pour les plats lyo. On tourne en général autour des 350-400ml pour un plat.

Comme elle n'est pas trop grosse, elle devrait entrer plus facilement dans le sac avec un diamètre de 9,5cm pour une hauteur de 8cm.

Seulement 75g couvercle compris (la tasse seule ne fait que 58g). Si on veut encore optimiser on laisse de côté le couvercle et même les anses qui sont amovibles

Il faut préciser qu'elle est en titane, ce qui explique cette légèreté. Le titane est un métal bien plus léger que l'acier inox, bien plus résistant que l'aluminium, qui ne se corrode pas. Il est tout à fait sain et il n'y a aucune suspicion de maladie induite comme avec l'aluminium.

Autre avantage on ne se brûle pas avec les anses en titane non gainées. Le titane bénéficie d'une faible inertie thermique et donc refroidi rapidement. C'est d'ailleurs la même chose quand on porte la tasse aux lèvres : le liquide pourra être brûlant alors que le rebord qui n'est pas en contact avec le liquide sera tempéré

Le seul petit bémol... son prix. Chez arklight-design.com vous la trouverez pour 37 euros (avec sa housse)

Les lingettes compressées

25 drôles de petites pastilles livrées dans un sachet hermétique

Chaque pastille fait 2cm de diamètre et 1 cm d'épaisseur, le tout pour un poids de seulement 2,5g.

Une fois humidifiée, la pastille se transforme en lingette de 30cm sur 22 cm

Idéal pour compléter le gant pré-impregné pour faire un brin de toilette au bivouac ou tout autre usage.

J'en emporte 6 (1 par jour) pour un total de 15g

Pour info, chez minitissue-france.com, la pochette de 25 coûte moins de 5 euros (référence "Pack 25V")

Frontale Ion de Black Diamond

Ce sera ma frontale de bivouac. Pas besoin d'un projecteur au bivouac et en cas de besoin j'ai ma Myo RXP, celle qui me servira pour l'étape longue.

Vous allez me dire "Quel intérêt de prendre 2 frontales ? Emporte plutôt un jeu de piles de rechange pour ta RXP"

Oui, mais non... Un jeu de 3 piles AA/LR06 fait 75g alors que la Ion ne pèse que 30g pile incluse.

Il s'agit d'une frontale d'appoint, à 2 leds, qui m'a servi de frontale de secours sur l'UTMB.

Alors bien sur elle n'éclaire pas comme la RXP, mais outre l'avantage du poids, cette solution présente l'intérêt d'avoir une frontale de secours en cas de panne ou de casse de la RXP.

Le couteau ultra léger

Il fait partie de l'équipement obligatoire, et autant en prendre un qui ne soit pas trop "gadget".

Modèle extra plat en acier inoxydable, il est équipé d'un blocage de lame.

Avec son poids de seulement 15g, pour une taille déployé de 13cm, c'est exactement ce que je cherchais.

Une fois plié, il ne fait que 7 cm de long x 1.6 cm de large x 1 cm d'épaisseur

Disponible un peu partout (Vieux campeur, arklight-design,...) pour environ 14 euros

La brosse à dent

Emporter une brosse à dent coupée, c'est assez simple. Par contre il faut du dentifrice. J'avais prévu d'emporter un petit tube, mais en rangeant mes affaires je suis retombé là dessus

Un simple tube... oui mais pas n'importe lequel.

Il s'agit d'unidose, qu'on peut utiliser en 2 fois en fait, et qui ne pèse rien en raison de sa taille

La brosse à dents avec 3 micro tubes ne pèsent que 12g. Juste de quoi garder l'haleine fraîche

Le matériel en photo.

Le Matériel divers (0,789 kg)

1 - Frontale Myo RXP Petzl avec 3 piles AA (obligatoire) (178g)
2 - Frontale Ion Black Diamond avec Pile (secours) (30g)
3 - Boussole plaque de CO (obligatoire) (34g)
4 - Briquet mini Bic (obligatoire) (12g)
5 - Couteau Baladéo (obligatoire) (15g)
6 - Miroir de signalisation (obligatoire) (23g)
7 - Couverture de survie (obligatoire) (57g)
8 - 200 euros (obligatoire) (5g)
9 - Pinces (15g)
10 - Verres jaunes pour lunettes de soleil (10g)
11 - Cuillère fourchette Spork GM (15g)
12 - Esbit 18 tablettes (72g)
13 - Réchaud (25g)
14 - Gamelle 550ml avec couvercle (75g)
15 - Kit couture (grosse aiguille, fil fort) (10g)
16 - Crayon (3g)
17 - Passeport (50g)
18 - Super glue (5g)
19 - APN (150g)

* - Kit Organisation (Road book, balise détresse, Sac WC, sel)

Retour d'expérience post MDS 2015

Le choix de prendre 2 frontales me permettait de gagner quelques grammes la Ion étant moins lourde que 3 piles AA de rechange pour la Petzl, mais c'est uniquement parce que j'avais déjà cette frontale, sinon, la Petzl + 1 jeu de piles de rechange était suffisant ! Par contre j'ai été juste sur la longue avec les piles en mode économie sur la fin de course. J'arrive juste avant le lever du jour, et j'étais presque à sec de batteries.

Boussole, miroir, couverture de survie, 200 euros, Sifflet, Passeport, CB... Tout ça c'est resté sagement dans le fond du sac. Aucune utilité, même si une partie reste du matériel de sécurité obligatoire. Trouvez une poche bien cachée dans le fond du sac et hop, le tour est joué !

La seule chose que je n'emmènerais pas à nouveau ce sont les verres jaunes pour les lunettes. Aucun intérêt !

Le couteau. J'ai investi dans un couteau léger mais solide et en acier... Excellent choix. Le couteau c'est vital, ça sert à tout. Alors si vous trouvez le même modèle que le mien n'hésitez pas !

Les pinces de serrage, ça c'est léger et pratique. Ça permet d'accrocher n'importe quoi n'importe où. Un maillot à faire sécher sur le sac à dos, un drapeau, les fringues sur la tente après l'étape du jour, bref je m'en sert tout le temps.

L'Appareil photo. Seul gadget électronique due j'avais. pas de tel portable, pas de tablette, pas de go pro, pas de cardio... Juste un APN avec une batterie qui a tenue toute la semaine. In-dis-pen-sa-ble vu le prix exorbitant auquel l'organisation vend les photos (130 euros !!! honteux)

Je passe sur le crayon, le kit couture et la fouchette Spork (très pratique) et on va parler de la gamelle et de ses accessoires

La gamelle en titane est un des bons investissements que j'ai pu faire. Si vous reprenez la fiche produit dites-vous qu'elle a répondu présente sur tous les points. Poids, format, volume, chaleur, le top !

Mais la gamelle ne fait pas tout. Le réchaud fabriqué sur la base de celui qu'avait réalisé Grégoire s'est révélé d'une efficacité sans équivalent. Avec 2 esbits, on fait bouillir les 500ml d'eau qu'il y ait ou pas du vent !

L'esbit. On vous dit parfois que ce n'est pas la peine d'en prendre et que vous ferez du feu avec du bois... Si vous êtes dans les 150 premiers, oui vous pourrez peut-être, mais si vous êtes dans la seconde moitié du peloton, n'y pensez pas, il n'y en aura plus à proximité du bivouac sauf si un copain de votre tente est allé en chercher. En plus lorsque vous arrivez à la fin de votre étape, vous avez envie de tout sauf d'aller chercher du bois. Alors personnellement je vote pour l'esbit. J'ai emporté 18 pastilles, ce qui était pile ce qu'il me fallait à savoir 3 par jour. Une pour le café, et 2 pour l'eau des plats du soir. Après occasionnellement si il y a un feu disponible vous pourrez faire chauffer votre gamelle dessus , mais ça reste aléatoire.

Autre avantage de l'esbit, c'est qu'avec mon mini réchaud, les jours où il y avait du vent, je pouvais faire chauffer mon eau à l'intérieur de la tente. Essayez de faire ça avec un feu de camp !

Pour l'esbit, n'oubliez pas le briquet. Pas besoin de prendre un briquet tempête lourd, le mini bic est parfaitement suffisant. En cas de vent on s'abrite derrière son sac pour allumer l'esbit et après on le met dans la gamelle. Si vous mettes 2 esbit dans le réchaud pour chauffer 500ml, pensez à les écarter l'un de l'autre. La surface de chauffe sera alors plus efficace.

Pour finir, la super glue. Un mini tube de vraie Super Glue, pas des sous-marques, qui peut servir à tout. Moi je l'ai utilisé la veille de la longue pour recoller mes velcros qui se détachaient. Je les ai laissés se décoller tranquillement sans y toucher les 3 premiers jours (même décollés le sable n'entre pas), et pour la longue, une opération recollage histoire de ne pas être ennuyé. Ca a fait le job !

Retour courses 2015

Présentation course

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