Retour courses 2015

Présentation course

Le dossier complet

 

Quel bilan sur l'organisation du MDS ?

Une épreuve façon Dr Jekkyl et Mr Hyde

Drôle d'édition que ce 30ème Marathon des Sables, et surtout drôles de sensations.

Depuis mon retour du Maroc, je me suis posé la question de savoir si je devais écrire ce post en premier puis rédiger mon CR ou bien s'il fallait mieux faire l'inverse. La seule chose dont j'étais certain, c'était de ne surtout rien poster "à chaud". C'est important de se laisser un peu de temps pour prendre du recul pour interpréter au mieux ses sensations.

Maintenant la question que je continue de me poser (mais pour laquelle j'ai aussi des éléments de réponses) c'est "Comment peut-on proposer une organisation au top sur certains aspects et tout foutre en l'air en étant franchement mauvais sur d'autres points ?", allant cette année, jusqu'à avoir une attitude honteuse voire dégradante vis à vis de certains concurrents ?

Deux visages totalement opposés pour une seule et même épreuve...

Il y a des top, et il y a des flops. Et le plus étrange dans tout cela, c'est que la frontière entre les deux est assez nettement marquée.

Je reviendrai bien sûr en détail sur tous ces éléments dans mon CR, mais il est quand même important que les futurs concurrents sachent où ils mettent les pieds, ne serait-ce que pour pouvoir s'y préparer.

Le MDS n'est pas une course comme les autres. Elle a son histoire et ses traditions, le tout porté par un homme, Patrick Bauer C'est une organisation qui dispose de moyens très importants (près de 600 personnes côté organisation) et qui nécessite une logistique assez impressionnante. Point important, il ne faut pas perdre de vue que c'est une course très chère, en tous cas, bien plus chère que la plupart des épreuves de même type, et quand on justifie le prix par l'excellence de l'organisation, on ne peut pas se permettre de se prendre les pieds dans le tapis. Hors cette année, des tapis, il devait y en avoir un peu trop pour l'organisation.

Des tops !

Soyons honnête, le coeur même du sujet, à savoir la partie strictement "course" était vraiment bien organisé. Les étapes, l'organisation et la gestion des CP, la présence de l'organisation tout le long du parcours, leur réactivité en cas de problème, la gentillesse des bénévoles sur les CP et pendant la course, tout cela prend réellement une part active dans notre réussite. Même lorsqu'on participe au MDS pour première fois on a l'impression d'être un vieil habitué !

Un point que j'ai trouvé très positif, c'est le fait d'être appelé systématiquement par son prénom. Quand vous arrivez à un CP on ne vous demande pas "comment ça va ?", Non, on va vous dire "Alors Michel, comment tu vas ?". Même si ce n'est qu'une technique de communication, je peux vous assurer que la systématisation de cette façon de faire est vraiment agréable.

Petit plaisir qu'on ne va pas bouder, le "bar de plage" du CP5 sur la longue... Là aussi j'en reparlerai dans le CR.

Il y a aussi toute l'organisation de l'équipe des doc trotters. Alors là je leur tire mon chapeau. Une grosse équipe (73 soignants) du matos de folie, et une disponibilité permanente, au bivouac, aux CP, sur le parcours, A eux aussi je vais dire un grand grand merci. Je crois que sans eux, beaucoup de concurrents n'iraient pas au bout.

A côté de ça il y a pas mal de petites attentions sympa que je détaillerai dans mon CR, mais je voulais quand même mettre ces 3 points en lumière avant de passer aux "irritants".

Des flops !

Le premier des gros "flop" concerne la logistique hors course. Cela fait maintenant 22 ans que je pratique des courses d'ultra, et je crois que je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi mal organisé par rapport aux moyens déployés.

Encore une fois, je vais citer certains points en vrac, et je les détaillerai dans le CR.

Si je prends par ordre chronologique, on a la partie affectation des tentes. Ok, premier arrivé, premier servi, mais quand on est arrivé, ils faisait nuit et ils envoyaient les gens dans tous les sens, incapable de nous permettre de retrouver les copains avec qui on devait partager les tentes. Pire que ça, nous qui étions 15, on avait prévu de prendre 2 tentes côte à côte, chose réussie par nos camarade du 2ème avion, mais qui ne plaira pas à la responsable du bivouac qui va nous abliger à prendre des tentes éloignées (on attend encore la justification) ce qui va bien sur impacter notre aventure commune... Avec des inscriptions plus d'un an à l'avance, ce n'est quand même pas compliqué de permettre une pré-affectation à l'avance !

Les interminables files d'attente pour le contrôle technique et la remise des valise. Bien sur il y avait du monde l'organisation mise en place était mauvaise. N'importe quelle personne ayant quelques bases de logistique et de gestion des flux l'aurait tout de suite identifié... 6 files de traitement et une seule file d'attente. Du coup certaines étaient surchargées et d'autres presque vides. Ajoutez y une gestion quasi industrielle des "passes droits" pour les habitués et franchement ça met un peu la rage à celles et ceux qui respectent les règles.

L'animation du bivouac. A part le passage une fois par jour d'un commissaire bivouac (fort sympathique au demeurant) pour les consignes du lendemain et la distribution des email, il n'y a rien. Entendez par là qu'à chaque fois qu'il y a eu un petit évènement particulier, aucune annonce, aucune info, rien ne circulait. Et ne comptez pas trop poser la question aux commissaires, car à chaque fois on a eu la même réponse... "je ne sais pas, il faut que je me renseigne"... Effet de bord du mode de management des bénévoles. Une sorte de dictature branquignolesque, mais j'y reviendrai dans le billet sur les cause de cette situation et les propositions de pistes pour améliorer tout ça. On retrouvera ce manque de l'animation du bivouac le dernier soir, où plusieurs animations sont prévues, mais pour ce qui est de la com', dans certains cas si vous n'aviez pas appris le road book par coeur, vous passiez à côté.

L'arrivée de l'étape Marathon. C'est l'arrivée officielle, le moment où patrick Bauer vous remet la médaille, vous félicite et vous fait la bise (oui, même aux hommes... c'est une tradition). C'est le moment où on se pose un peu et où on profite de l'instant. Et bien là non... Trop de monde alors le boss est venu accueillir quelques coureurs, mais pour les autres la remise de la médaille fût plutôt une formalité quasi industrielle. "Tu as fini c'est bien... tiens voilà ta médaille, au revoir !" Elle est où la magie et l'émotion de la ligne d'arrivée ?

L'arrivée de l'étape Solidarité. Ok cette dernière étape compte pour du beurre ! Ok c'est une étape qui permet d'échanger avec les autres concurrents en marchant tranquillement dans les dunes de sable, mais bon sang, pourquoi, à peine la ligne d'arrivée passée, nous pousse t-on directement dans les bus sans même avoir le temps de nous changer ! Il fut une époque où on avait au moins le temps de boire un thé ou un coca, d'échanger 5mn avec les gens de Merzouga. Là non. Pour faire 2 malheureuses photos dans les dunes avec Bert', il a fallu qu'on s'échappe discrètement ! Après ça zou c'est parti pour 6heures de bus... (ok, là dessus impossible de changer la géographie du Maroc !)

Les hôtels ! Quel boxon, mais quel boxon. Pratiquement un an avant, lors de l'inscription, on vous demande avec qui vous souhaitez partager votre chambre. Sachant que les coureurs anglo-saxons ne sont pas pris en charge par AO une fois l'arrivée franchie, on va dire que cela concerne environ 700 coureurs. Est-ce que c'est aussi compliqué que ça de faire une liste de 350 chambres de 2 personnes ? Pour les organisateurs, visiblement c'est au dessus de leurs forces. Déjà, dans le bus on nous donne des pages word avec une série de n° de dossard... Ici pas question de vous appeler par votre nom ou votre prénom. Vous n'êtes qu'un numéro.

Pas même une liste sous excel, issue de l'extraction du fichier des inscriptions. Non une page de texte manuelle avec un hotel et une liste de 50 n° de dossards.

A partir de là, coup de chance avec Bert' on est dans le même hôtel, sauf que juste devant nous, il y avait un couple dont le mari et la femme étaient dans deux hôtels différents... Et des cas comme ça il y en a eu à la pelle jusqu'à ce qu'on nous dise que les listes étaient fausses (on s'en était aperçu) et qu'on aurait les infos en arrivant à Ouarzazate !

Dispatching à ouarzazate. Vu le bordel dans les hôtel, il a fallu récupérer les bagages (initialement déjà déposés dans les hôtels) avant de prendre des navettes pour nous amener à nous hôtels. Tellement le souk que les organisateurs nous conseillent soit d'y aller à pied soit de ... prendre un taxi !

Transfert hotel-aéroport. Normalement, comme il y a plusieurs avions, une liste les personnes par avion avec une heure de départ de l'hôtel devait être affichée. Je vous rappelle qu'on a fait 250 bornes à pied et qu'on est un peu fatigués, donc on ne se couche pas super tard. Et bien la veille du départ à 21h30 toujours aucune info (pour des départs dès 8h00 du matin. Appel à l'hôtel des organisateurs... Personne n'est diponible, ils sont tous sortis... Bref impossible d'avoir les confirmations des heures de départ. Même pas une personne de permanence... Je sais qu'on est à la fin de la course et que les bénévoles et les organisateurs ont aussi le droit de souffler un peu, mais on fait ça une fois que le job est fait, pas quand l'organisation est encore bancale !

Le lendemain matin au petit déjeuner, les listes sont affichées (bravo la réactivité). Etant dans le 3ème avion, je me présente avant l'heure pour prendre le bus et là surprise... Un bus de 50 places pour 70 personnes avec bagages... Ils ont oublié de mettre une navette pour l'avion n°2 donc il n'y a pas assez de place pour tout le monde. Bien sur aucune solution de remplacement n'est prévue. On charge le bus, bagages et concurrents debout dans l'allée, et pour certains, ce sera le taxi (encore à leurs frais bien sur)...

Je ne vais pas parler du sombre bazar de l'enregistrement qui la relève pour beaucoup de l'organisation de l'aéroport de Ouarzazate ... avec en prime, un avion même pas affiché sur le tableau des départs.

Vous me direz "Ok mais ce ne sont que des points de logistique !". Oui c'est vrai, et il y a d'autres organisations où c'est aussi le bazar, mais là, quand on se veut être une course de référence dans le domaine, et qu'on vend sa prestation au prix fort, ce n'est pas acceptable. Beaucoup de gens se plaignent du prix de l'inscription sur l'UTMB, sauf que côté organisation, que ce soit sur l'aspect course ou sur tout ce qui va autour, la qualité de l'organisation est très largement supérieure. Et surtout, ce sont directement les coureurs qui subissent cette désorganisation, avec souvent la même réponse quand on en fait la remarque... "ah ça ! C'est pas moi qui gère." Difficilement acceptable.

Il reste deux points qui à mes yeux sont encore plus dérangeant que ces aspects logistique.

Le premier c'est le bashing anti-Raidlight permanent. On sait que Raidlight et le MDS sont en gueguerre commerciale. On sait que cette gueguerre (à 2 balles) se trouve renforcée par la présence cette année de WAA comme partenaire, mais de là à faire subir les retombées cette rivalité mesquine directement sur les coureurs c'en est trop. Je passe sur les remarques désobligeantes du style , lors de la pose de la balise GPS "Ah vous avez un sac Raidlight, de toutes façons ils ne sont pas fait pour le MDS, il n'y a même pas de sangle pour fixer le GPS. On va mettre su scotch"... Ca veut dire quoi cette attitude ? Hé l'équipe AO, c'est la première fois que vous utilisez une balise, et les sac RL sont sur le MDS depuis combien d'années ??? Et le coup du dossard. Je vous montrerait de quoi il s'agit en photos dans le CR, mais en gros si vous avez le sac WAA (celui vendu 2 fois plus cher par le partenaire) vous mettez votre dossard un peu comme vous voulez, mais si vous avez le sac RL vous prenez 2h de pénalité pour avoir placé votre dossard 2 cm trop bas sur la poitrine !!! Oui oui 2 cm... Honteux je vous dit ! D'autant que RL est la marque la plus représentée sur le MDS... et de loin... J'en connais qui ont du passer de mauvaises nuits en voyant la multitude de combi en tyvek marquées Raidlight chaque jour sur le bivouac. Alors messieurs les organisateurs, continuez à vous invectiver dans les tribunaux si cela vous chante, mais foutez nous la paix et laissez nous courir avec l'équipement qui nous plait.

J'ai conservé le meilleur, ou plutôt le pire pour la fin. Si vous allez au MDS, surtout n'abandonnez pas ! Je ne parle pas d'un abandon sur blessure (enfin sur vraie blessure). On a eu avec nous les deux cas. Un abandon sur blessure (suspicion de double fracture de la cheville) et un abandon pour cause de ... absence de motivation.

Dans le premier cas, le concurrent a été pris en charge jusqu'à son rapatriement sur paris. Peu de choses à dire, l'équipe médicale à fait le job de bout en bout, et pour ce type de situation c'est plutôt rassurant.

Le vrai souci a été pour les autres abandons, ceux qui sont liés à l'absence d'envie de continuer, la baisse de motivation, bref l'abandon au moral (même si parfois on essaye de se retrancher derrières quelques douleurs... on est pas dupe). Pour ces cas là, le traitement infligé aux abandonneurs est humiliant, voire dégradant. Là encore la situation nécessite de prendre un peu de recul, mais la façon dont sont traité les personnes qui abandonnent est vraiment honteuse.

Je vais laisser les personnes concernées s'exprimer directement. Je sais qu'elles comptaient le faire et qu'elles vous relateraient bien mieux que moi ce qu'il s'est passé entre le moment où ils ont décidé d'arrêter et le moment où il ont été déposés à Ouarzazate. On refera un point sur le sujet après. Mais quoi qu'il en soit, retenez bien ça... n'abandonnez pas...

JN. B. " j'ai terminé deux fois le MDS la première c'était magique je venais de réaliser mon rêve de coureur, la deuxième fois aussi mais pour d'autres raisons et cette année pas de chance j'ai du abandonner a cause d'une douleur au dos et la on voit vraiment l'envers du décor, déja sous la tente de l'organisation on doit redonner les dossards pas moyen d'en garder un en souvenir (ou peut être il fallait l'acheter!!) et ensuite on signe une"décharge" précisant que nous ne sommes plus sous la responsabilité de l'organisation ....
Aprés je passe le trajet jusqu'a Ouazazate ! arrivée sur place on nous dirige vers une agence touristique pour la disponibilité des hôtels, il pourrait quand même y avoir une personne pour organiser notre arrivée et un toubib au cas ou parce que la durée de la course est bien du 03 au 13/04 et c'est pas parce qu'on abandonne qu'il faut nous oublier
En ce qui concerne la gueguerre entre RL et WAA j'ai eu plusieurs fois la remarque des commissaires de course que mon dossard n'était pas correctement installé (à cause de mon sac RL) et même un commissaire ( costaud, chauve et lunette de soleil) m'a dit d'un ton assez sec qu'il en avait rien à foutre de mon sac cool.
Enfin le MDS ne me verra plus, je pense qu'il faut privilégier les courses avec bcp moins de monde, il y a qq années je suis parti en Tunisie faire une épreuve super sympa 120 Kms en 4 étapes, course le matin, visite facultatives l'aprés midi hotel sympa et organisation familiale au top pour trois fois moins cher !!! bon week end a tous
"

S. T. "Je n ai rien a dire sur la course mais moi j ai malheureusement été mise hors course au cp3 sur la longue car je suis arrivée 10 min trop tard ! Depuis le matin de cette longue je réclame un Antibio que j attends tjs car j ai une infection urinaire avec du sang "désolée pour les détails "j ai tenue 11 h mais impossible plus don hors course . C est pas doliprane qui allait me soulager ! Bref ! Je veux bien accepter cela c est le jeux , c est une course de gestion .... Tu as un truc que j ai du mal gérer un moment donné !
Par la contre la suite je la trouve pas pro/pas sport/ pas a la hauteur du tout . On était 26 a revenir sur ouarzazate . On nous a enlevé les dossards et vite fait signe un papier pour qu on ne réclame rien ...puis on nous a mis dans un mini bus pour 7 heures de trajet. Une bouteille d eau et basta ! Rien a manger ...on nous a déposé à ouarzazate , on a dû se débrouiller a chercher des hôtels ... Pas de médecin pour nous , pas d assistance .
Samedi on a du patienter toute la journée dans un hall d hôtel car le dispach des chambres changeait sans arrêt ! Je ne comprends pas pourquoi on fait ça au dernier moment , alors qu on nous menaçait toute l année d une pénalité si on donnait pas a l Orga avec qui on voulait dormir !!!Toujours aucune assistance et aucun médecin ...pas sympa de nous abandonner ainsi. J ai écrit cela fait 2 semaines ...pas de réponse aucune excuse !"


F. B. "Procédure de retrait de la course : Vae victis « Malheur au vaincus »
Rappelons que c’est une très belle course, bien gérée, mais il faut être dans la bulle de la course ….en dehors de la bulle….c’est une sensation d’abandon qui vous envahi… C’est précisément ce que j’ai vécu lors de ma 6ème participation. Nous ne parlerons pas du cas de l’évacuation sanitaire liée à une blessure grave qui pour le coup est prise en charge, à ma connaissance, dans de bonnes conditions.
Parlons spécifiquement du cas où vous avez décidé de quitter la course de votre propre grès, suite à une petite blessure non invalidante ou tout simplement ne plus avoir envie de continuer.
Le staff médical, fait un bon travail d’analyse et de persuasion, vous entoure pour vous convaincre de continuer et vous éviter d’avoir à regretter votre décision plus tard. Si vous persistez dans votre attitude un commissaire de course vous prend en charge pour réaliser la procédure d’abandon de la course….jusque là tout va bien….c’est maintenant que cela se gâte…
Je tiens à préciser que les bénévoles, ne font qu’exécuter les directives du staff et sont souvent dans l’incapacité de nous donner les informations sur la suite des évènements car tout à l’air très cloisonné…
Vous arrivez sous la tente des abandons:Première chose on vous retire le dossard sans possibilité dans garder ne serait-ce qu’un exemplaire ! Au dernières nouvelles cette première demande d'amélioration a été psie en compte puisque suite à ma réclamations et à celles d'autres concurrents, j'ai reçu mes deux dossards avec un lettre d'accompagnement du Team AOI, expliquant que dés la prochaine édition cet envoi se fera systématiquement et que le réglment de la course pour 2016 sera modifié en conséquence.Vous devez donner votre nourriture : ça c’est normal et conforme au règlement de la course avec la possibilité de récupérer votre nourriture au moment de l’évacuation sur Ouarzazate ou de le donner aux marocains…j’ai choisi pour ma part de le donner au marocain…
On vous fait signer une décharge de responsabilités de AOI….là on se sent vraiment abandonné…
On vous met un bracelet vert qui vous permet de déjeuner et dîner au bivouac de l’organisation, mais pas question d’y aller tout seul vous êtes toujours accompagné d’un membre de l’organisation qui reste avec vous jusqu’a la fin du repas et vous raccompagne à la sortie du bivouac de l’organisation.
Après le dîner vous retournez sous votre tente au bivouac des concurrents pour dormir, rendez-vous vous est donné, suivant le nombre d’abandon, le lendemain matin pour le transfert à Ouarzazate.
La responsabilité……un mot qui revient à tous moments
1-Transfert dans un 4X4 du bivouac au bitume
J’ai interrogé le chauffeur sur la destination, réponse : ma responsabilité est de vous amené au bitume….après c’est quelqu’un d’autre qui vous prendra en charge
2- Transfert du bitume à une agence touristique de Ouarzazate par minibus
J’ai interrogé le chauffeur, concernant les valises et les hôtels, réponse : ma responsabilité est de vous amené à l’agence…quelle agence ? Première nouvelle, on nous avait indiqué qu’une liste de 8 hôtels était préparée avec les tarifs et conditions et que se serait à nous de choisir…je n’insiste pas visiblement le chauffeur n’en sait guère plus…
3- Arrivée à Ouarzazate
Nous arrivons à Ouarzazate devant l’agence touristique, aucune personne d’AOI ne vous accueille ni sur le plan médical ni sur le plan logistique…
Au plan logistique. Le transfert de l’agence touristique à l’hôtel est assuré par le minibus de l’agence
Arrivés aux hôtels qui nous sont affectés, mais c’est à nous de négocier le prix de la chambre, après une dizaine d’heures de trajet…
Au plan médical, il ne vous reste plus qu’à pratiquer l’automédication… personnellement j’ai donné une bouteille de Bétadine à un concurrent dont le pied était purulent en attendant qu’il puisse prendre des antibiotiques…qu’il a obtenu une fois le staff rentré à la fin de la course soit 3 jours après.
Voilà, dans un esprit constructif, mon ressenti qui contribuera, j’en suis certain, aux améliorations indispensables dont certaines sont en cours, pour que cette belle course qui nous a tant donner au niveau émotion et découverte de l’autre et du désert puisse garder l’essentiel de son âme.


Je comptais essayer d'aborder quelques pistes pour essayer de comprendre comment l'organisation a pu en arriver là, mais vu la longueur de ce post, je crois que je vais rédiger ça dans une prochain billet.

Ne perdez quand même pas trop le moral... Comme je le disait en début de billet, la course reste très propre, et puis une fois qu'on sait que l'organisation est bordélique, ça permet de décider d'y aller (ou pas) en connaissance de cause... A vous de prendre votre propre décision !

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